Après la victoire au tournoi de sélection organisé par les Ludopathes, en route pour l’officine Tric Trac en ce matin du 02 novembre.
3h de route plus tard, l’objectif est en vue.
Que des petites routes à sens unique autour de l’officine mais je trouve une place pas trop loin, premier jeu de la journée : pas envie de payer le parcmètre, on verra bien si je gagne
En remontant à pied vers l’officine, je croise M. Phal et l’equipe Bombyx qui part acheter le pain, c’est qu’il va falloir nourrir tous ces joueurs et joueuses venues des 4 coins de France.
Dans l’officine, le studio est au rez de chaussée et a été entièrement réaménagé pour le tournoi. L’étage étant un vaste open-space où l’équipe de Tric Trac bosse.
Une vérification de l’inscription et hop un Continental Express offert, çà remplira l’armoire de l’asso.
En attendant que tout le monde arrive, M. Phal nous fait faire un tour du propriétaire, et on discute de la V4, du site, de leur homologue allemand. Très sympa.
A 10h le tournoi commence, vu qu’on est déjà 24 sélectionné(e)s (en fait 22 plus M. Phal et Frédéric Henry en guests), chaque phase sera à élimination directe.
On commence par un premier tour sur des tables de 3, en deux vagues de 12 joueurs.
Première partie, ce sera la table filmée, Node nous installe les micros, du beau matos entre cameras, éclairages et micros. Je comprend mieux pourquoi les TTTV sont d’aussi bonne qualité.
Ça commence doucement, les premiers tours s’enchaînent, tout se passe bien, quelques gros bâtiments en préparation et là, erreur...
Oublier qu’on est premier joueur, qu’il faut regarder le jeu des autres, concentré à me triturer le cerveau pour pouvoir finir mes deux gros bâtiments au tour suivant sans faire attention que...il n’y aura pas de prochain tour.
Le deuxième joueur met fin à la partie et je me fais rattraper au score par le troisième....à une pièce près et prend la troisième place => hop dans les 8 derniers sur 24.
Tant pis, la défaite a toujours un goût amer quand on a mal joué mais ça ne reste qu’un jeu.
En attendant que la deuxième vague joue sa partie, on démarre avec d’autres un Continental Express, sympathique, pas transcendant mais avec quelques petites interactions qui donnent un peu de sel.
Quelques cancerettes et discussions sur le trottoir avec d’autres joueurs et autres invités plus tard, la deuxième phase commence : le jeu en duel.
Allons tenter de ne pas finir dernier. Et mon adversaire sera Fred Henry Victoire 20 à 13, et oui quand on est créateur du jeu, ce n’est pas pour ça qu’on y gagne tout le temps
Il est temps de manger et Bombyx a bien fait les choses en organisant un repas dans un thème médiéval. Le point d’orgue étant le fromage sur un bon pain de campagne avec un vin cuit délicieux Ça a permis de discuter avec Thot (qui sortira peut-être un jour son jeu Battle Squadron chez Ystari depuis le temps ) et Matthieu d’Epenoux.
On balance 2-3 conneries jusqu’à ce que Node descende nous dire que les micros sont toujours allumés...oops
A l’étage on trouve un coin détente avec canap et boites de jeu éparpillées sur la table ce qui permettra de digérer en bouquinant quelques règles de jeu.
A 15h reprise avec la partie minutée : table de 4, 9 minutes par joueur. C’est excellent à faire, ça stresse au possible alors qu’au final on finit tous a 4-5 minutes de jeu donc bien loin des 9 minutes
Je termine 3ème, ayant joué en dilettante, digestion, tout ça . Voila ça fait une 19ème place pour ce tournoi.
Restent les finales de chaque poule plus la grande finale où les participants enfilent les costumes ramenés par Bombyx avant d’aller s’asseoir à la grande table. Pour nous les perdants de la première heure, c’est terminé, y’a plus qu’a regarder les autres jouer.
On voit pas grand chose de la finale derrière tout le décor, je suis parti la voir la-haut dans l’antre de Node, c’est beaucoup mieux Partie très tendue, on entend pas une mouche voler...un jeu fun quoi
Victoire de la championne marseillaise, qui met une pilée à ces adversaires.
Même si je fini 19eme, c’était une journée super sympa, merci aux Ludopathes
Et j’ai gagné au jeu du parcmètre, comme quoi ce n’était pas une mauvaise journée.
