par Tibor_fr » Mer 21 Mar 2012 14:07
4 jeux à mon actif hier soir, dont une découverte, et une thématique récurrente : la famille et son ascension sociale au travers des âges.
J'entamais la soirée donc en rejoignant in extremis Fabrice, Jocelin et Brendan pour un Descendance. Comme lors de ma première partie, je faisais rapidement mourir mes gens pour entrer dans les archives (j'en placerais 5) tout en misant sur les voyages. Oui mais voilà ! Après un départ canon en découvrant rapidement 3 villes... je me suis retrouvé coincé, les 3 villes découvertes étant celles accessibles dès le départ. En faisant mourir mon voyageur de 1ère génération pour compléter les archives du village, j'ai donc fait une croix sur les voyages. Gloups ! Adieu à 12 points. Je basculais donc sur le marché mais trop tard ! Fabrice, comme à son habitude, se gavait depuis le début. Ma seule solution : mettre fin le plus vite possible à la partie tout en assurant un maximum de points au marché (et sur les autres emplacements). C'était sans compter sur Brendan qui allait faire son KingMaker. En lançant en dernière action un marché pour 3 pauvres petits points, il va en offrir 7 à Fabrice. A cela s'ajoute 4pts de la part de Jocelin qui sortira le seul et unique pion de Fabrice lors de la messe plutôt que le mien.
Résultat des courses : Fabrice l'emporte d'un petit point devant Jocelin. Je termine 3e 10 pts derrière le gagnant puis, à la traine, on retrouve Brendan. A noter que sans ces 7+4 pts, Fabrice terminait 3e !! Grrr.
Vu l'heure, nous avions encore le temps pour un petit jeu. Tout le monde se lançant soit sur un Battlestar Galactica (Jérémy, Brendan, Lise, etc) soit un Descendance (Patrick, Fabrice), nous nous retrouvions seuls Jocelin et moi. Nous voilà donc parti pour un Pinguins. 2 parties et 1 victoire de chaque coté.
Puis vint le gros morceau : MIL. Jean-Louis me rappelait brièvement les règles et nous voilà parti avec Bubu et Jocelin pour compléter la table. Autant le dire dessuite, MIL, c'est du lourd. Beaucoup de règles, de manière de marquer des points, de ressources différentes et d'actions possibles. De quoi se faire des nœuds au cerveau. Du coup, j'avoue être totalement passé à coté du thème, pourtant bien présent, grâce notamment à un joli matériel (quoiqu'un peu sombre). Une deuxième, voir une troisième partie, ne seront pas de trop pour me détacher de la mécanique pure et vivre pleinement l'histoire de ma noble famille, rythmée par les naissances, les mariages et les enterrements.
Si les premiers tours furent difficiles, ma compréhension du jeu s'améliora tout au long de la partie. En copiant ce que faisaient mes camarades, plus aguerris, je restais dans le trio de tête... le temps pour moi de savoir dans quelle direction partir. Le virage se fit au 3e tour. Jocelin et moi nous détachâmes largement, acquérant jusqu'à 15 pts d'avance sur Bubu et Jean-Louis. Dès lors, nous devinrent les hommes à abattre, ce dont ne se gêna pas Bubu qui refit peu à peu son retard. Au dernier tour, tout le monde, à l'exception de Jean-Louis, pouvait espérer l'emporter. Une grossière erreur de ma part (inversion entre la currie et le monastère pour se débarrasser des très nombreuses damoiselles que j'avais accumulés tout au long de la partie) me condamnait à regarder un Jocelin en rythme de croisière et un Bubu au come back assourdissant, se disputer la victoire. Je jouais néanmoins le coup à fond. Bien m'en pris puisqu'au décompte final, une fois appliqués les bonus des majorités de fin, je terminais, à la surprise générale, premier 1 pt devant Jocelin, lui même 1 pt devant Bubu.
Lors du débriefing de la partie, j'ai quand même eu l'impression que tout s'était joué à un rien. Surtout, le coté guerrier du jeu (vassalisation et guerre) apporte une dose, à mon avis importante, de chaos. Il est en effet quasi impossible de se protéger des autres (ou alors faut pas avoir de vassaux... et donc de points et de revenus). Etre en tête est donc synonyme d'acharnement général et je trouve rageant, dans un jeu aussi complexe et riche, de ne pouvoir rien faire pour limiter la casse. A refaire.
La soirée s'est terminée autour d'un Race for The Galaxy avec Chloé, Jocelin et Xavier. Le temps d'expliquer les règles à Jocelin qui découvrait et nous démarrions. Xavier partait sur du militaire mais avait du mal à démarrer. Chloé tombait dans le perfectionnisme et malgré de très nombreuses cartes en main, s'obstinait à vouloir partir sur du militaire... sans militaire. Jocelin, pour une première partie, se débrouillait pas trop mal mais partait un peu dans tous les sens sans réellement optimiser ses poses de carte. Normal quand on découvre Race. De mon coté, je partais à la chasse aux objectifs en posant, sans trop me poser de questions, le maximum de cartes, le plus vite possible. Ce n'est qu'à la moitié de la partie que, piochant quelques 6, j'essayais d'optimiser mes poses pour maximiser mes points. Je finis finalement 1er avec 47 pts. Derrière, Xavier (27pts) Chloé (22pts) et Jocelin (21pts) terminent dans un mouchoir de poche.
) et un bon coup de pouce vers la victoire. Je me suis retrouvé à ramer toute la partie en espérant pourvoir jouer au requin sur une île riche en bâtiment ou avec une métropole. Mais à la place je me suis transformé (à mon corps défendant) en retardateur de victoire pour le compte de mes trois compères bien dotés en philosophes.
Faut dire que finalement, on se case beaucoup la tête à faire des additions mais qu'on interagit peu ensemble (pas d'échange de de ressource ou de vente des surplus de courant, pas de location de réseau...). Même des enchères me paraissaient plus disputés sur Cyclades.
).
Mais en vain, il a eu l'air trop bien partit et s'en ai pris plein les dents de notre part. Résultat sans appel, encore une magistrale victoire personnelle avec un avance confortable de... 1 cube. 
Hum Hum 
