Hier soir, beaucoup de gens (20 ?). Au point qu'ils étaient nombreux à s'être expatrié dans les étages supérieurs.
Différents jeux joués : Egizia, Thunderstone, Yspahan, RTTA, Galaxy Trucker et.... La Guerre de l'Anneau !
En effet, Ronan et moi avions prévu de nous faire un petit duel sur fond de Communauté et d'Anneau Unique.
Ni lui ni moi n'avions (véritablement) déjà joué au jeu. Heureusement, Ronan avait parfaitement révisé le cahier de règles (plutôt conséquent : 24 pages sans image !) et après quasiment 2 heures d'explication de règle + installation du jeu, nous nous sommes lancés.
La Guerre de l'Anneau se veut un jeu à l'américaine. Ici, point de petit cube de couleur, ni de mécanique aussi précise qu'une montre suisse. Tout est là pour coller à l'histoire. Du coup, les petits détails pullulent, les exceptions s'accumulent mais, finalement, l'ensemble est très cohérent et, mieux, se retient assez facilement. Pour le reste, le jeu propose des choix tout aussi cornéliens que certains hits allemands et amène souvent les neurones à chauffer. Surtout, il donne réellement l'impression de revivre l'épopée du livre/film, de pouvoir écrire un pan de l'histoire de la Terre du Milieu.
Ou plutôt réécrire. Car notre partie d'hier n'avait rien à voir avec le récit de ce cher Tolkien. Si j'ai le temps, j'en ferais un véritable compte rendu mais voici en résumé ce qu'il s'est passé : après 2 ou 3 tours d'observation, j'ai commencé à bourriner sous les conseils de Benjamin. Très vite, j'ai pu monter une impressionnante armée en Isengard, armée qui, tel un rouleau compresseur, a tout dévasté sur son chemin jusqu'aux portes de Minas Tirith, en passant par le Gouffre de Helm (où Gandalf le Blanc mourra héroïquement). La Cité Blanche tombera sous les coups de Mon Roi Sorcier, lequel tuera au passage Aragorn et Boromir. Dès lors, il ne me manquera plus que conquérir 2 autres forteresses du Bien : le Royaume Sylvestre qui se rendra presque sans combattre, et Dol Amroth qui ne résistera pas à mon attaque d'Ouruk Haï. Victoire militaire pour Sauron : 10 à 0. Et le porteur de l'Anneau dans tout cela ? Ronan a rarement eu les dés qu'il fallait pour le faire avancer (cela me fait penser que nous n'avons jamais utilisé les anneaux des Elfes !!) et du coup, il s'est arrêté un peu avant Minas Tirith.
Voilà pour le résumé de la partie. Concernant le jeu en lui-même, j'ai vraiment adoré. Certes, ce n'est pas un jeu que l'on peut sortir facilement (demande de la place, beaucoup de règles et de Matos, très long !!!), mais je n'ai à aucun moment vu les 3 heures passer ! Pendant ce laps de temps, je n'étais plus à la Maison des Jeux de Nantes mais sur les champs de Bataille de la Terre du Milieu, luttant pour terrasser le puissant Gandalf le Blanc ou pour faire tomber la belle Cité Blanche. A refaire
