Le Festival International des Jeux de Cannes ce n’est pas seulement l’occasion de découvrir les nouveautés du moment et de jouer des coudes à l’occasion des soirées « off ». Non, c’est aussi un moyen de dénicher quelques promotions bien sympas pour garnir notre ludothèque à peu de frais... N’est-ce pas Président ?

P.I., de Martin Wallace

Distribué en octobre 2012, P.I. est un jeu d’enquête et de déduction prévu pour 2 à 5 joueurs. Il est l’œuvre de Martin Wallace et repose sur un concept intelligent : chaque joueur enquête sur une affaire différente.

Une partie se déroule en trois manches et lors de chacune, les joueurs doivent résoudre l’affaire détenue par leur voisin de droite en découvrant le suspect, le lieu et la nature du crime.

Pour résoudre son affaire, il faut mener l’enquête en utilisant ses jetons détectives (cinq pour l’ensemble des trois manches) sur les différents lieux du plateau central contenant tous une tuile crime et une tuile suspect. Si le suspect, le lieu ou le crime sur lesquels le détective est posé correspond à notre affaire, le voisin indique qu’il faut poser un ou plusieurs disques.

Les disques fonctionnent comme autant d’indices sachant que quand on a placé les trois, l’affaire est bien sûr résolue !

Il est également possible d’utiliser les cartes preuve que l’on trouve sur le côté du plateau de jeu. Celles-ci représentent tous les suspects, lieux et crimes en jeu et permettent d’avancer certes plus lentement, mais aussi plus précisément vers la solution.

Dès lors qu’il pense avoir résolu son affaire, un joueur peut tenter une accusation. Plus il la fera vite et plus il gagnera de points... Attention toutefois, une erreur - et ses points de pénalités - n’est jamais loin !

Power Struggle, de Maximilian Thiel

Plus ancien encore, Power Struggle date lui de 2009. Il s’agit d’un jeu dans lequel il s’agit d’être le premier à obtenir quatre des six points de victoire disponibles.

Les joueurs incarnent des managers dont l’objectif est d’étendre leur influence et... tous les moyens sont bons pour y parvenir. La corruption fait bien sûr partie des armes à disposition alors que des cartes événements viennent apporter un peu d’humour.

Au final, il ne s’agit donc pas du tout d’une simulation économique, mais d’un jeu d’opportunisme qui se pratique de 3 à 5 joueurs.

Ces deux « nouveautés » sont d’ores et déjà disponibles dans notre armoire et nous invitons tous les Ludopathes à les sortir dès que possible !