Curieux de se frotter eux aussi aux monstres peuplant Andor, trois nouveaux héros ont tenté de relever les défis de la seconde légende.
En comparaison de ma précédente partie tout semblait plus facile. Les deux paysans présents dans le scénario ont pu être sauvés. En étant plus nombreux, on a plus de possibilités de se regrouper pour combattre, les ennemis se font donc éliminer sans trop de difficulté. On peut ainsi prendre plus le temps d’aller chez le marchand pour s’équiper correctement. Le nombre de héros permet également de séparer les rôles et d’explorer plus rapidement le carte à la recherche de la Sorcière. Celle-ci ayant été retrouvée relativement tôt, tout se présentait pour le mieux.
Néanmoins, nous avons dû faire face à un ennemi imbattable : le hasard. Comme tout les jeux de figurines, le lancé de dé est primordial. Notre échec contre la forteresse des monstres aurait pu donc être évité si le dé avait roulé correctement pour faire un 5 et non pas un 4. À moins que...
Le hasard est certes un élément essentiel, mais nous aurions pu réussir notre légende si nous avions pris le temps de prendre de la force, de nous équiper au mieux. Au lieu de cela, nous avons foncé tête baissée, assurés qu’à quatre, la forteresse ne pourrait nous résister. Et pourtant.
Au final, malgré la frustration de la défaite sur un jet de dé, le plaisir de jouer à Andor est évident. Je laisse mes acolytes magicien, archer et nain confirmer mes propos.
Entre mes deux parties d’Andor, Antoine nous a proposé de jouer à un autre jeu coopératif : Mice and mystics.
Même si ce dernier est plus un dungeon crawling qu’Andor, la comparaison de thème et d’ambiance est évidente. Pourtant ces deux jeux ne s’adressent - à mon humble avis - pas du tout au même public. Les moyens d’arriver au bout du scénario dans Andor peuvent prendre de nombreuses formes alors que dans Mice and Mystics, la solution est unique et se résume à : se battre puis fuir.
Dans ce jeu, les (très) longues narrations cassent le rythme de la partie et on arrive à se demander ce qui est le plus important : l’histoire ou le jeu. On pourrait alors penser que le public visé est constitué d’enfants qui pourront se faire raconter un conte par leurs parents, tout en lançant quelques dés de temps à autre. Mais encore une fois le jeu pèche par des règles bourrées d’exceptions et un manque flagrant de fiches résumé.
Je n’ai donc pas du tout accroché à ce jeu malgré les magnifiques illustrations et figurines. Dommage.
Vos commentaires
Le 11 novembre 2013 à 17:25, par The Pirate En réponse à : Cycle coopératif : acte 3 bis
J’ai beaucoup aimé Andor, vivement la prochaine !
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