Quatre souris se sont invitées chez les Ludopathes.
Soucieux de ne pas rester sur un triste échec, Brendan, Guillaume et Xavier ont décidé d’oublier leurs (més)aventures sur World Of WarCraft pour se tourner vers Mice & Mystics : des souris, du fromage et un gros matou... Ça ne peut pas être mal ?
Pour l’occasion, Yann a complété notre fine équipe. Ce sont donc quatre aventuriers, métamorphosés en souris qui décident d’aller délivrer leur bon Roi... Problème, quand on est un sourisius vulgaris, le moindre caillou prend des allures de montagne infranchissable alors pour ce scénario d’initiation, nous nous sommes limités aux cachots, aux égouts et à la cour : le reste sera pour une autre soirée.
Mice & Mystics est un jeu à classer parmi les dungeon crawler. Autrement dit, il est question de héros, d’équipements, d’expérience et de combats contre des bestioles toutes plus vilaines les unes que les autres (rats, cafards, araignées...). Dans les faits, les choses sont assez simples et le tour d’un joueur se décompose en deux phases à jouer dans n’importe quel ordre.
Il est donc possible de lancer le dé de mouvement et/ou de choisir parmi cinq actions : se précipiter (on refait un mouvement), combattre, fouiller, se relever, explorer. Cette dernière est la plus importante car elle permet de progresser à la tuile suivante et ainsi de se rapprocher de la fin de la partie / de la victoire.
Petit détail important, on ne peut explorer que lorsque notre tuile actuelle est nettoyée de toute créature et bien sûr, à mesure que la partie avance, les tuiles sont de plus en plus « peuplées ».
Il va donc falloir alterner entre les différentes actions : combattre des méchantes bestioles, se précipiter au secours de nos compagnons, se relever après avoir été mis au tapis et fouiller... Ben oui, fouiller pour trouver du matériel plus intéressant !
Précision qui a son importance, Mice & Mystics est un jeu c-o-o-p-é-r-a-t-i-f : du coup, pas question d’envoyer une « foudre mystique » sur la tronche de Brendan (n’est-ce pas Yann ?) ou de garder son parchemin « soigne-tout » pour soi (n’est-ce pas Guillaume ?).
L’autre bon point du côté coopératif du jeu est que l’on s’intéresse forcément au moins un petit peu à ce que font les autres joueurs et on regrette moins le temps perdu à choisir entre une fouille et un combat, entre un déplacement vers la sortie ou vers la vilaine scolopendre qui vient de débouler.
En définitive et malgré une partie un peu longue (environ 2 heures), Mice & Mystics est un jeu fort sympathique. Les souris-héros sont mignonnes comme tout, l’aventure progresse doucement et les différents scénarios promettent une certaine variété.
Ah oui, inutile de chercher le jeu dans notre armoire pour le moment... Mais vous pouvez toujours demander à Xavier de ramener son exemplaire pour une soirée entre rongeurs de bonne compagnie !
Vos commentaires
Le 12 octobre 2013 à 18:35, par Ronan En réponse à : Mice & Mystics
Il donne envie avec ses figurines et son matos bien sympathique.
Merci pour le retour.
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Le 22 octobre 2013 à 17:32, par Sophie En réponse à : Mice & Mystics
à ne pas essayer à 2, on finit par faire toujours les mêmes actions et c’est l’ennui qui finit par gagner
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