Après un bon gros we jeu, c'est l'heure du bilan.
Et si comme je le pressentais, il est mitigé sur la qualité des jeux, il a été excellent sur les autres plans.
Dans l'ordre d'apparition :
Kingsburg avec extension (1 partie),
Québec (2 parties),
[Edit] Funkenschlag : Die ersten Funken
Vanuatu (2 parties),
Upon Saly Ocean (1.4 parties),
Les Châteaux de Bourgogne (1 partie),
Trajan (1 partie)
Mention spéciale pour Upon a Salty Ocean. Sur ma deuxième partie un concours de circonstance ainsi qu'une mauvaise lecture du jeu de deux des trois protagonistes a écourté la partie à trois tours de la fin...
[Edit] J'ai trouvé la parade ... Pour éviter de laisser un joueur se gaver comme J.E.M. il "suffit" de faire baisser le cour du marché en achetant un gros stock et en vendant les poissons un par un ... Encore fallait-il y penser.
J'y rejouerai avec plaisir mais je comprends qu'il est pu frustrer Bubu.
Si je ne devais en retenir qu'un ce serait certainement Trajan. La première raison étant que j'y est rêvé cette nuit. Je n'ai pas rêvé de l'empereur romain ni des provinces mais j'ai longuement songé au mécanisme de l'awalé et à la nécessité de gagner des actions gratuites.
Sur l'ensemble des jeux, c'est celui qui m'a posé le plus de problème. Il faut donc que je le maîtrise.
Je rejouerai certainement à Québec. La toute première impression quand on découvre le jeu, est visuel. C'est une immonde couleur violette. Après un heure de jeu, la couleur n'est pas complètement supportable mais la mécanique agréable et la compétition permanente pour attirer des contributeurs et choisir les rôles les plus adaptés m'ont séduit. Sur la deuxième partie, la mécanique est toute aussi plaisante et le violet est beaucoup moins flashy.
Sur les deux jeux du même auteur, Les Châteaux de Bourgogne, arrivé troisième de l'édition 2011 des trictracs d'or m'a laissé sur ma faim. Il est très agréable à jouer et ce même avec des débutants. Trois sur quatre en l'occurrence à la table. Mais je ne crois pas qu'il se renouvelle assez d'une partie à l'autre. L'auteur a ajouté des cartes différentes pour apporter du changement mais du coup j'ai l'impression que cela atténue la compétition entre les joueurs. A la réflexion, ce n'est un défaut que si on cherche l'affrontement pur et dur.
Dans un autre registre ouvertement belliqueux cette fois, il y a Vanuatu. La compétition dans ce jeu peut être très cruelle. En fonction de l'ordre du tour, des desiderata des autres joueurs ont peu se retrouver à ne rien faire. Malgré tout les écarts à la fin ne sont pas énormes. Il y a donc un équilibre indéniable. A chacun d'anticiper correctement les actions des autres.
Finalement Kingsburg. J'aime bien les jeux de dés parce j'ai une chance quasi-divine. Malgré cela je n'ai pas gagné. Ce jeu demande donc en plus de la chance, de la réflexion. Il est très beau. Trop beau d'ailleurs dans certaines conditions. Comme par exemple quand il est joué juste avec Québec J'ai un peu peur malgré tout qu'il se renouvelle pas assez au bout de 10 parties. Pour l'instant, j'y rejouerai avec plaisir. Et je l'achèterais peut-être pour y jouer avec des amis non ludopathes.
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Funkenschlag : Die ersten Funken : J'ai un bon feeling avec Funkenschlag. Ma première partie sur ce jeu a conforté ma série en cour de victoires. La mécanique est similaire mais les différences sont trompeuses. Alors que le graphisme est plus coloré et plus enfantin. Le jeu lui est plus assassin. Dans mes parties de Funkenschlag la lutte pour la victoire état âpre, ici c'est plutôt la lutte pour la survie qui est dure. A croire qu'un chef de clan a besoin d'être plus clairvoyant qu'un PDG de grande entreprise. Point intéressant, la phase d'enchère a été remplacée par un système de premier intéressé premier acheteur, le jeu en est plus court.
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Marrant comme on peut se tromper sur ces impressions à chaud. Je viens de me rendre compte que j'ai vraiment apprécié tous les jeux auxquels j'ai joué.
Vivement le prochain week-end jeu !!! Merci à tous mes adversaires.